In East Asia, where several countries are among the top emitters of carbon dioxide globally, the need to address the dual challenges of reducing carbon footprints and ensuring health security is paramount. Against this backdrop, this study used a descriptive analysis to provide a comparative assessment of the carbon footprints and the level of health security in East Asia using secondary data, sourced from the World Development Indicators. The findings from the study show that it is only North Korea that its average carbon footprint of every person is less than 2.3 tons. However,
China, Japan, Mongolia and South Korea are currently lagging behind in meeting the SDG 13 target. Meanwhile, North Korea recorded the highest incidence of tuberculosis in the region. Despite the fact that South Korea and Japan were the highest emitter of CO2, the duo had the lowest under five mortality, infant mortality, incidence of TB alongside the highest life expectancies which surpassed the regional performance. In view of the above, the policymakers in Asia and the rest of the countries with health insecurity should emulate the policymakers in Japan and South Korea by making adequate investment in health, education, and standard of living of their citizens.
En Asie de l’Est, où plusieurs pays comptent parmi les plus grands émetteurs de dioxyde de carbone au monde, la nécessité de relever le double défi de réduire l’empreinte carbone et d’assurer la sécurité sanitaire est primordiale. Dans ce contexte, cette étude a utilisé une analyse descriptive pour fournir une évaluation comparative des empreintes carbone et du niveau de sécurité sanitaire en Asie de l’Est à l’aide de données secondaires provenant des indicateurs de développement mondial. Les résultats de l’étude montrent que seule la Corée du Nord a une empreinte carbone moyenne par personne inférieure à 2,3 tonnes. Cependant, la Chine, le Japon, la Mongolie et la Corée du Sud sont actuellement à la traîne dans la réalisation de l’ODD 13. Pendant ce temps, la Corée du Nord a enregistré la plus forte incidence de tuberculose dans la région. Bien que la Corée du Sud et le Japon soient les plus grands émetteurs de CO2, ces deux pays ont les taux de mortalité des moins de cinq ans, de mortalité infantile et d\'incidence de tuberculose les plus faibles, ainsi que les espérances de vie les plus élevées, dépassant les performances régionales. Compte tenu de ce qui précède, les décideurs politiques d’Asie et du reste des pays souffrant d’insécurité sanitaire devraient imiter les décideurs politiques du Japon et de la Corée du Sud en investissant de manière adéquate dans la santé, l’éducation et le niveau de vie de leurs citoyens.