UNASSIGNED: Enquête moléculaire sur les infections à Blastocystis chez des rongeurs sauvages de la région autonome de Mongolie intérieure et de la province du Liaoning, Chine : forte prévalence et dominance du sous-type ST4.
UNASSIGNED: Les rongeurs sauvages sont des vecteurs clés de divers agents pathogènes humains, dont Blastocystis spp. Notre étude visait à évaluer la prévalence et les caractéristiques génétiques de Blastocystis chez les rongeurs sauvages de la région autonome de Mongolie intérieure et de la province chinoise du Liaoning. De novembre 2023 à février 2024, 486 rongeurs ont été capturés dans ces régions. Des matières fécales fraîches ont été collectées dans les intestins de chaque rongeur pour l’isolement de l’ADN et l’amplification par PCR du gène du cytochrome b des vertébrés (cytb) afin d’identifier les espèces de rongeurs. Par la suite, l’analyse PCR et le séquençage de la petite sous-unité partielle du gène de l’ARN ribosomal (ARNr) ont été utilisés pour détecter les Blastocystis dans tous les échantillons fécaux. Sur le total des échantillons, 27.4% (133/486) présentaient un résultat positif à Blastocystis. Les résultats ont révélé la présence de quatre espèces de rongeurs infectées par Blastocystis, 32.3% (63/195) chez Rattus norvegicus, 15.1% (16/106) chez Mus musculus, 20.2% (18/89) chez Apodemus agrarius et 37.5% (36/96) chez Cricetulus barabensis. L’analyse de séquence a confirmé l’existence de cinq sous-types de Blastocystis : ST1 (n = 4), ST2 (n = 2), ST4 (n = 125, le sous-type dominant), ST10 (n = 1) et un nouveau ST (n = 1). Les sous-types zoonotiques identifiés (ST1, ST2, ST4 et ST10) mettent en évidence le rôle possible joué par les rongeurs sauvages dans la transmission de Blastocystis à l’Homme, augmentant ainsi les risques d’infection humaine. Parallèlement, la découverte de nouvelles séquences fournit également de nouvelles informations sur la diversité génétique de ce parasite.