BACKGROUND: Despite advances in surgical technique, ventral hernia repair (VHR) remains associated with significant postoperative wound complications.
OBJECTIVE: A systematic review and meta-analysis was performed to identify whether the application of negative pressure wound therapy to closed incisions (iNPWT) following VHR reduces the risk of postoperative wound complications and hernia recurrence.
METHODS: The PubMed/MEDLINE, EMBASE and SCOPUS databases were searched for studies published through October 2015. Publications that met the following criteria were included: adult patients undergoing VHR; comparison of iNPWT with conventional dressings; and documentation of wound complications and/or hernia recurrence. The methodological quality of included studies was independently assessed using the Methodological Index for Non-Randomized Studies guidelines. Outcomes assessed included surgical site infection (SSI), wound dehiscence, seroma, and hernia recurrence. Meta-analysis was performed to obtain pooled ORs.
RESULTS: Five retrospective cohort studies including 477 patients undergoing VHR were included in the final analysis. The use of iNPWT decreased SSI (OR 0.33 [95% CI 0.20 to 0.55]; P<0.0001), wound dehiscence (OR 0.21 [95% CI 0.08 to 0.55]; P=0.001) and ventral hernia recurrence (OR 0.24 [95% CI 0.08 to 0.75]; P=0.01). There was no statistically significant difference in the incidence of seroma formation (OR 0.59 [95% CI 0.27 to 1.27]; P=0.18).
CONCLUSIONS: For patients undergoing VHR, current evidence suggests a decreased incidence in wound complications using incisional NPWT compared with conventional dressings.
Malgré les progrès des techniques chirurgicales, la réparation de la hernie ventrale (RHV) s’associe encore à des complications importantes de la plaie postopératoire.
Les chercheurs ont réalisé une analyse systématique et une méta-analyse pour déterminer si la thérapie par pression négative sur des incisions fermées (TPNiF) après la RHV réduit le risque de complications postopératoires des plaies et la récurrence des hernies.
Les chercheurs ont exploré les bases de données PubMed/MEDLINE, EMBASE et SCOPUS pour trouver des études publiées jusqu’en octobre 2015. Ils ont retenu les publications qui respectaient les critères suivants : patients adultes ayant subi une RHV, comparaison de la TPNiF avec des pansements classiques et les rapports sur les complications des plaies ou la récurrence des hernies. Ils ont évalué de manière indépendante la qualité méthodologique des études retenues à l’aide des directives de l’indice méthodologique des études non aléatoires. Ils ont évalué les résultats suivants : l’infection au foyer de l’opération (IFO), la déhiscence de la plaie, le sérome et la récurrence des hernies. Ils ont effectué une méta-analyse pour obtenir les rapports de cote (RC) regroupés.
Les chercheurs ont retenu cinq études de cohorte rétrospectives, y compris 477 patients qui avaient subi une RHV, dans l’analyse définitive. Le recours à la TPNiF réduisait l’IFO (RC 0,33 [95 % IC 0,20 à 0,55]; P<0,0001), la déhiscence de la plaie (RC 0,21 [95 % IC 0,08 à 0,55]; P=0,001) et la récurrence de la hernie ventrale (RC 0,24 [95 % IC 0,08 à 0,75]; P=0,01). Ils n’ont pas constaté de différence statistiquement significative dans l’incidence de formation de séromes (RC 0,59 [95 % IC 0,27 à 1,27]; P=0,18).
Pour les patients qui subissent une RHV, les données actuelles indiquent que l’incidence des complications des plaies est moins élevée si on utilise la TPNiF plutôt que les pansements classiques.