Abstract：
UNASSIGNED: INCIDENCE AND SURVIVAL IN METROPOLITAN France. Incidence and survival rates are key indicators for cancer surveillance. They also help to drive cancer control programs and public health policies. Focusing on the main cancer localisations, this paper describes the latest incidence (2023) and survival (2018) rates, as well as their evolutions since 1990 in metropolitan France. In 2023, the number of new cases of cancer was estimated to be 433 136, of which 57% occurring in men. Both gender considered, the most frequent cancers are: breast cancer (61 214 new cases), prostate cancer (59 885 new cases) and lung cancer (52 777 new cases). Although the « all cancer » incidence rate as remained quite stable for 33 years in men, it has been raising by almost 1% per year in women. Regarding survival, the standardized net survival (SNS) at 5 years shows great disparities among tumor sites, and it is overall higher in women. Cancers with the best prognosis are thyroid cancer (SNS at 5 years: 96%), prostate cancer (93%), skin melanoma (93%) and uterine cancer (74%). On the contrary, a few tumor locations, including the pancreas (SNS at 5 years of 11%), the liver (18%) and the lung (20%) are still associated with a poor prognosis, even if survival rates have increased in most of cancer locations since 1990.
UNASSIGNED: INCIDENCE ET SURVIE EN FRANCE MÉTROPOLITAINE. Les données d’incidence et de survie constituent des indicateurs essentiels à la surveillance des cancers et à l’orientation des politiques publiques en matière de lutte contre le cancer. Cet article résume les données les plus récentes d’incidence (2023) et de survie (2018) des principaux cancers, ainsi que leur évolution depuis 1990. En 2023, en France, le nombre total de nouveaux cas de cancers est estimé à 433 136 cas, dont 57 % chez l’homme. Tous sexes confondus, les cancers les plus fréquents sont le cancer du sein (61 214 nouveaux cas), le cancer de la prostate (59 885 nouveaux cas) et le cancer du poumon (52 777 nouveaux cas). Si le taux d’incidence « tous cancers » est plutôt stable chez l’homme depuis 1990 (+0,3 % par an), il a augmenté de presque 1 % par an chez la femme. La survie nette standardisée (SNS) à cinq ans varie, quant à elle, considérablement selon les localisations, meilleure chez les femmes pour les cancers qui concernent les deux sexes. Les cancers de meilleur pronostic sont notamment ceux de la thyroïde (96 %), de la prostate (93 %), le mélanome de la peau (93 %) et le cancer du corps de l’utérus (74 %). À l’inverse, certains cancers fréquents, dont celui du pancréas (SNS à cinq ans de 11 %), du foie (18 %) ou encore du poumon (20 %), ont une survie qui reste défavorable, malgré une évolution encourageante de la survie dans la plupart des localisations depuis 1990.
UNASSIGNED: INCIDENCE ET SURVIE EN FRANCE MÉTROPOLITAINE. Les données d’incidence et de survie constituent des indicateurs essentiels à la surveillance des cancers et à l’orientation des politiques publiques en matière de lutte contre le cancer. Cet article résume les données les plus récentes d’incidence (2023) et de survie (2018) des principaux cancers, ainsi que leur évolution depuis 1990. En 2023, en France, le nombre total de nouveaux cas de cancers est estimé à 433 136 cas, dont 57 % chez l’homme. Tous sexes confondus, les cancers les plus fréquents sont le cancer du sein (61 214 nouveaux cas), le cancer de la prostate (59 885 nouveaux cas) et le cancer du poumon (52 777 nouveaux cas). Si le taux d’incidence « tous cancers » est plutôt stable chez l’homme depuis 1990 (+0,3 % par an), il a augmenté de presque 1 % par an chez la femme. La survie nette standardisée (SNS) à cinq ans varie, quant à elle, considérablement selon les localisations, meilleure chez les femmes pour les cancers qui concernent les deux sexes. Les cancers de meilleur pronostic sont notamment ceux de la thyroïde (96 %), de la prostate (93 %), le mélanome de la peau (93 %) et le cancer du corps de l’utérus (74 %). À l’inverse, certains cancers fréquents, dont celui du pancréas (SNS à cinq ans de 11 %), du foie (18 %) ou encore du poumon (20 %), ont une survie qui reste défavorable, malgré une évolution encourageante de la survie dans la plupart des localisations depuis 1990.
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