Les dernières recommandations de l’European Society of Cardiology (ESC) introduisent plusieurs nouveaux concepts intéressants pour le praticien. Le patient «en bonne santé apparente» est différencié de celui à risque spécifique (diabète, insuffisance rénale et hypercholestérolémie familiale). De nouveaux outils de calcul du risque cardiovasculaire sont proposés (SCORE2 et SCORE2-OP). Les cibles de LDL-C proposées sont spécifiques à chaque groupe avec, en règle générale, une valeur < 1,8 mmol/l pour les patients à haut risque et < 1,4 mmol/l pour ceux à très haut risque. La présence de modificateurs de risque, les comorbidités et les préférences du patient modulent l’approche thérapeutique, qui repose habituellement sur le respect des règles hygiénodiététiques et, au besoin, l’administration d’une statine.