{Reference Type}: Journal Article {Title}: "If Ever a Wreck Came Back from Overseas She Was One": The Treatment and Pensioning of Psychologically Traumatized Nursing Sisters after the First World War. {Author}: Rosenthal L; {Journal}: Can J Health Hist {Volume}: 40 {Issue}: 1 {Year}: 2023 Apr 暂无{DOI}: 10.3138/cjhh.549-102021 {Abstract}: During the First World War, 2845 women served as nursing sisters with the Canadian Expeditionary Force. After the war, some women developed nervous and mental conditions that they said were caused by their wartime service and applied for military pensions and treatment. So how were these women treated by doctors and pension boards? Men who suffered from psychological trauma were frequently labelled as "cowards" or "malingerers." Many of the symptoms typically associated with nervous cases, such as hysteria, were viewed as inherently feminine at the time but we know little about how this criterion was applied to female veterans. One hundred forty-three nursing sisters who applied for pensions reported that they suffered from mental and nervous illnesses. An examination of veteran pension files suggests that psychologically traumatized women were also judged based on gendered stereotypes and encountered similar barriers to male veterans in trying to prove that their conditions were attributable to their service. These findings reveal the unique challenges and trauma women faced long after the war had ended.
Abstrait. Pendant la Première Guerre mondiale, 2 845 femmes ont servi comme infirmières militaires au sein du Corps expéditionnaire canadien. Après la guerre, certaines ont développé des troubles nerveux et mentaux qui, selon elles, étaient causés par leur service en temps de guerre et ont demandé des pensions et des traitements militaires. Alors, comment ces femmes étaient-elles traitées par les médecins et les gestionnaires des fonds de pension? Les hommes qui souffraient de traumatismes psychologiques étaient souvent qualifiés de «lâches» ou de «simulateurs». Bon nombre des symptômes généralement associés aux cas nerveux, tels que l’hystérie, étaient considérés comme intrinsèquement féminins à l’époque, mais nous savons peu de choses sur la manière dont ce critère a été appliqué aux femmes vétérans. Cent quarante-trois infirmières qui ont demandé une pension ont déclaré souffrir de maladies mentales et nerveuses. L’examen des dossiers de pension des anciens combattants suggère que les femmes psychologiquement traumatisées ont également été jugées sur la base de stéréotypes sexistes et ont rencontré des obstacles similaires à ceux des vétérans masculins en essayant de prouver que leurs problèmes de santé étaient attribuables à leur service. Ces résultats révèlent les défis et traumatismes uniques auxquels les femmes ont été confrontées longtemps après la fin de la guerre.