{Reference Type}: Journal Article {Title}: [Rare Autoimmune Diseases Role of Genetics - Example of Systemic Lupus Erythematosus]. {Author}: Tusseau M;Belot A; {Journal}: Biol Aujourdhui {Volume}: 218 {Issue}: 1 {Year}: 2024 暂无{DOI}: 10.1051/jbio/2024005 {Abstract}: Systemic lupus erythematosus (SLE) presents a complex clinical landscape with diverse manifestations, suggesting a multifactorial etiology. However, the identification of rare monogenic forms of the disease has shed light on specific genetic defects underlying SLE pathogenesis, offering valuable insights into its underlying mechanisms and clinical heterogeneity. By categorizing these monogenic forms based on the implicated signaling pathways, such as apoptotic body clearance, type I interferon signaling, JAK-STAT pathway dysregulation, innate immune receptor dysfunction and lymphocytic abnormalities, a more nuanced understanding of SLE's molecular basis emerges. Particularly in pediatric populations, where monogenic forms are more prevalent, routine genetic testing becomes increasingly important, with a diagnostic yield of approximately 10% depending on the demographic and methodological factors involved. This approach not only enhances diagnostic accuracy but also informs personalized treatment strategies tailored to the specific molecular defects driving the disease phenotype.
UNASSIGNED: Maladies auto-immunes rares : place de la génétique, exemple du lupus systémique.
UNASSIGNED: Le lupus érythémateux systémique (LES) est une maladie auto-immune chronique caractérisée par une grande hétérogénéité clinique. Certaines formes rares de LES sont causées par des mutations génétiques spécifiques, contrairement à la nature multifactorielle généralement associée à la maladie. Ces formes monogéniques ont été décrites particulièrement dans les cas de LES à début pédiatrique. Leur découverte a permis une meilleure compréhension de la physiopathologie du LES, mettant en lumière la grande complexité des présentations cliniques. Nous proposons ici une classification basée sur les voies de signalisation sous-jacentes, impliquant la clairance des corps apoptotiques et des complexes immuns, les interférons de type I, les voies JAK-STAT, les récepteurs de l’immunité innée et les fonctions lymphocytaires. Dans les formes pédiatriques, un test génétique devrait être proposé systématiquement avec un rendement diagnostique autour de 10 % selon la population et les approches utilisées.