{Reference Type}: Journal Article {Title}: [Conduct in case of monoclonal gammapathy ?] {Author}: Decaux O; {Journal}: Rev Prat {Volume}: 68 {Issue}: 7 {Year}: Sep 2018 暂无{Abstract}: Conduct in case of monoclonal gammapathy ? Monoclonal gammopathies are frequent in general population (about 3 % beyond 50 years) and their prevalence increases with age. They may be associated with malignant haemopathy (multiple myeloma for IgG and IgA, Waldenström disease for IgM). In absence of malignant haemopathy, the diagnosis is that of monoclonal gammopathy of indeterminate significance (MGUS). MGUS accounts for the majority (over 60 %) cases of monoclonal gammopathy. Only patients with multiple myeloma or Waldenström disease require treatment. For MGUS, smoldering myeloma and smoldering Waldenström disease, therapeutic abstention is recommended but regular and prolonged monitoring is necessary given the risk of progression to malignant hemopathy. Given the prevalence of monoclonal gammopathies in general population and the frequency of MGUS, it is rational to limit initial explorations in asymptomatic patients.
Conduite à tenir devant une gammapathie monoclonale ? Les gammapathies monoclonales sont fréquentes dans la population générale (environ 3 % au-delà de 50 ans), et leur prévalence augmente avec l’âge. Elles peuvent être révélatrices d’une hémopathie maligne (myélome multiple pour les immunoglobulines [Ig] IgG et IgA, maladie de Waldenström pour les IgM). Lorsqu’une hémopathie maligne est éliminée, le diagnostic retenu est celui de gammapathie monoclonale de signification indéterminée (MGUS). Ces dernières représentent la majorité (plus de 60 %) des cas de gammapathie monoclonale. Seuls les patients ayant un myélome multiple ou une maladie de Waldenström relèvent d’un traitement. Pour les gammapathies monoclonales de signification indéterminée, les myélomes indolents et les maladies de Waldenström indolentes, l’abstention thérapeutique est préconisée, mais une surveillance régulière et prolongée est nécessaire compte tenu du risque de progression vers une hémopathie maligne. En raison de la prévalence des gammapathies monoclonales dans la population générale et de la fréquence de celles de signification indéterminée, il paraît légitime de limiter les explorations initiales chez les patients asymptomatiques.