%0 Journal Article %T [Neurodevelopmental impact of a mutation in the RHOBTB2 gene]. %A Beckers M %A Stevens R %A Debray FG %A Leroy P %J Rev Med Liege %V 79 %N 7 %D 2024 Jul %M 39129541 暂无%X RHOBTB2 was first described as epileptogenic when it presents a missense variant in 2016 and studied more specifically in 2018. It is a gene that causes rare, but potentially severe childhood epileptic encephalopathy. In 2021, research confirmed that heterozygous mutations of RHOBTB2 included other clinical signs besides these encephalopathies. Thus, these infantile epilepsies are mainly associated with highly variable phenotypes, with developmental delay, post-traumatic encephalitis, paroxysmal movement disorders and iconographic brain damage. In this work, after presenting a clinical case, we will recall the role of RhoGTPases on neuronal development. We will then discuss a study which highlighted the neurodevelopmental impact of mutations on the RHOBTB2 gene by carrying out work on Drosophila melanogaster flies. Finally, we will compare the presented clinical case with a literature review.
Le gène RHOBTB2 est décrit pour la première fois comme épileptogène alors qu’il présente un variant faux-sens en 2016, puis est étudié plus précisément en 2018. Il s’agit d’un gène qui est à l’origine d’encéphalopathies épileptiques infantiles rares, mais pouvant être sévères. En 2021, des recherches ont confirmé que les mutations hétérozygotes de RHOBTB2 englobaient d’autres signes cliniques que ces encéphalopathies. Ainsi, ces épilepsies infantiles sont associées, principalement, avec des phénotypes fortement variables, à un retard développemental, à des encéphalites post-traumatiques, à des troubles paroxystiques des mouvements et à des atteintes iconographiques de l’encéphale. Dans ce travail, après avoir présenté un cas clinique, nous rappellerons le rôle des RhoGTPases sur le développement neuronal. Nous discuterons ensuite d’une étude qui a mis en évidence l’impact neurodéveloppemental de mutations sur le gène RHOBTB2 en réalisant des travaux sur des mouches Drosophila melanogaster. Pour terminer, nous mettrons le cas clinique présenté en parallèle avec une revue de la littérature réalisée par rapport à ce gène.