%0 Journal Article %T The association of the severity of Omicron with menstrual and premenstrual syndrome among reproductive age women in China: a cross-sectional study. %A Chen N %A Zhao X %A Wang Y %A Su P %A Wang J %A Sun Y %J Afr J Reprod Health %V 28 %N 6 %D 2024 06 30 %M 38979826 %F 0.961 %R 10.29063/ajrh2024/v28i6.6 %X This study aimed to investigate changes in menstruation and the association of the severity of Omicron with menstruation after the nationwide outbreak of COVID-19 in China. A cross-sectional study adopted an electronic questionnaire to conduct an anonymous online survey. The survey targeted women of reproductive age who had been infected with SARS-CoV-2, and were menstruating regularly in the six months prior to the infection, and experienced at least one menstrual cycle after the infection. The 737 included participants were divided into mild and severe groups based on the severity of the infection. Deviations in first menstrual cycle post-infection were reported in 46.4% of participants (mild group 40.1% vs. severe group 55.2%, P<0.05). Menstrual changes were predominantly a late menstrual period (mild group 25.3% vs. severe group 30.4%), a shorter duration of menstrual flow (mild group 10.4% vs. severe group 14.7%), and a decrease in menstrual flow volume (mild group 16% vs. severe group 21.6%). Premenstrual syndrome symptoms in a small number of women were worse compared with pre-infection, especially in the severe group. During the second menstrual period after infection, most participants reported their menstrual characteristics had returned to those of pre-infection (mild group 88% vs. severe group 80.2%, P<0.05). In this investigation, SARS-CoV-2 infection had a substantial effect on women's menstrual characteristics, and the changes were mostly transient. Women with more severe COVID-19 symptoms experienced more significant changes. The potential long-term effects of SARS-CoV-2 on female reproductive health require further observation and research.
Cette étude visait à étudier les changements dans la menstruation et l'association entre la gravité d'Omicron et la menstruation après l'épidémie nationale de COVID-19 en Chine. Une étude transversale a adopté un questionnaire électronique pour mener une enquête anonyme en ligne. L'enquête visait les femmes en âge de procréer qui avaient été infectées par le SRAS-CoV-2, qui avaient leurs règles régulièrement au cours des six mois précédant l'infection et qui ont connu au moins un cycle menstruel après l'infection. Les 737 participants inclus ont été divisés en groupes légers et sévères en fonction de la gravité de l'infection. Des écarts dans le premier cycle menstruel post-infection ont été signalés chez 46,4 % des participantes (groupe léger 40,1 % contre groupe sévère 55,2 %, P <0,05). Les changements menstruels étaient principalement une période menstruelle tardive (groupe léger 25,3 % contre groupe sévère 30,4 %), une durée plus courte du flux menstruel (groupe léger 10,4 % contre groupe sévère 14,7 %) et une diminution du volume du flux menstruel (groupe léger). 16 % contre groupe sévère 21,6 %). Les symptômes du syndrome prémenstruel chez un petit nombre de femmes étaient pires que ceux observés avant l'infection, en particulier dans le groupe sévère. Au cours de la deuxième période menstruelle après l'infection, la plupart des participantes ont déclaré que leurs caractéristiques menstruelles étaient revenues à celles d'avant l'infection (groupe léger 88 % contre groupe sévère 80,2 %, P <0,05). Dans cette enquête, l’infection par le SRAS-CoV-2 a eu un effet substantiel sur les caractéristiques menstruelles des femmes, et les changements ont été pour la plupart transitoires. Les femmes présentant des symptômes plus graves de la COVID-19 ont connu des changements plus importants. Les effets potentiels à long terme du SRAS-CoV-2 sur la santé reproductive des femmes nécessitent des observations et des recherches plus approfondies.