%0 Journal Article %T Solving the Myxidium rhodei (Myxozoa) puzzle: insights into its phylogeny and host specificity in Cypriniformes. %A Baiko D %A Lisnerová M %A Bartošová-Sojková P %A Holzer AS %A Blabolil P %A Schabuss M %A Fiala I %J Parasite %V 31 %N 0 %D 2024 %M 38949637 %F 3.02 %R 10.1051/parasite/2024030 %X Myxidium rhodei Léger, 1905 (Cnidaria: Myxozoa) is a kidney-infecting myxosporean that was originally described from the European bitterling Rhodeus amarus. Subsequently, it has been documented based on spore morphology in more than 40 other cypriniform species, with the roach Rutilus rutilus being the most commonly reported host. This study introduces the first comprehensive data assessment of M. rhodei, conducted through morphological, ecological and molecular methods. The morphological and phylogenetic analyses of SSU rDNA sequences of Myxidium isolates obtained from European bitterling and roach did not support parasite conspecificity from these fish. In fact, the roach-infecting isolates represent three distinct parasite species. The first two, M. rutili n. sp. and M. rutilusi n. sp., are closely related cryptic species clustering with other myxosporeans in the freshwater urinary clade, sharing the same tissue tropism. The third one, M. batuevae n. sp., previously assigned to M. cf. rhodei, clustered in the hepatic biliary clade sister to bitterling-infecting M. rhodei. Our examination of diverse cypriniform fishes, coupled with molecular and morphological analyses, allowed us to untangle the cryptic species nature of M. rhodei and discover the existence of novel species. This underscores the largely undiscovered range of myxozoan diversity and highlights the need to incorporate sequence data in diagnosing novel species.
UNASSIGNED: Résoudre le casse-tête de Myxidium rhodei (Myxozoa) : aperçu de sa phylogénie et de sa spécificité d’hôte chez les Cypriniformes.
UNASSIGNED: Myxidium rhodei Léger, 1905 (Cnidaria : Myxozoa) est un Myxosporea infectant les reins qui a été décrit à l’origine chez la bouvière, Rhodeus amarus. Par la suite, il a été documenté, sur la base de la morphologie des spores, chez plus de 40 autres espèces de cypriniformes, le gardon Rutilus rutilus étant l’hôte le plus fréquemment signalé. Cette étude présente la première évaluation complète des données sur M. rhodei, réalisée par des méthodes morphologiques, écologiques et moléculaires. Les analyse morphologiques et phylogénétiques des séquences d’ADNr SSU des isolats de Myxidium obtenus à partir de bouvières et de gardons européens n’ont pas confirmé la conspécificité du parasite de ces poissons. En fait, les isolats infectant les gardons représentent trois espèces distinctes de parasites. Les deux premières, M. rutili n. sp. et M. rutilusi n. sp., sont des espèces cryptiques étroitement apparentées, regroupées avec d’autres Myxosporea du clade urinaire d’eau douce, partageant le même tropisme tissulaire. La troisième, M. batuevae n. sp., précédemment attribuée à M. cf. rhodei, appartient au clade biliaire hépatique, groupe-frère de M. rhodei infectant la bouvière. Notre examen de divers poissons cypriniformes, couplé à des analyses moléculaires et morphologiques, nous a permis de démêler la nature cryptique des espèces de M. rhodei et de découvrir l’existence de nouvelles espèces. Cela souligne la diversité largement méconnue des Myxozoaires et souligne la nécessité d’incorporer des données de séquence dans le diagnostic de nouvelles espèces.